Vendredi 13 Novembre, une date de plus à ajouter dans les tristes évènements qui ont touché la France en cette année 2015. Les pires attentats que la France n’ai jamais connu avec son lot de malheur que personne n’aimerait connaître. Face à cette attaque, cette déclaration de « guerre », mot fort employé par le Président de la République François Hollande, des décisions ont été prises, notamment celle d’un renforcement des contrôles aux frontières.
En effet, les frontières sont les premiers lieux de contrôle lorsque l’on veut entrer ou sortir d’un pays et par conséquent, où l’on peut identifier une personne. Aujourd’hui, nous pouvons dire sans trop nous avancer qu’il y a des défaillances lors de ces contrôles aux frontières de Schengen comme en témoigne ces invraisemblables allers-retours effectués par le jihadiste Abdelhamid Abaaoud au sein du continent Européen alors que ce dernier faisait l’objet, selon les médias, d’un mandat d’arrêt international. Autre exemple, celui de Samy Aminour, l’un des tireurs du Bataclan, il fut mis en examen en Octobre 2012 pour « association de malfaiteurs terroristes » et placé sous contrôle judiciaire. Problème, cela ne l’a pas empêché de se rendre en Syrie un an plus tard et de rentrer en France sans alerter les autorités…
Mais comment cela est il possible ? Etant donné que le contrôle aux frontières est quasi inexistant, les jihadistes utilisent régulièrement la méthode du « look-alike ». Le principe est simple, ils échangent leur passeport avec celui d’une personne qui n’est pas recherchée et ne touchent pas à la photo, le but étant de ressembler le plus possible à la photo existante et ainsi passer les frontières sans éveiller le moindre soupçon.
Employer la biométrie à l’échelle européenne serait une solution en adéquation avec les besoins que nécessitent un contrôle aux frontières. Une utilisation simple, rapide et une identification de manière certaine de l’individu. Les aéroports de Paris se sont équipés par exemple du système PARAFE du leader mondial de la sécurité biométrique, Idemia (ex.Safran Morpho). Ce système demande dans un premier temps le passeport biométrique de la personne puis dans un second de rentrer dans un sas et de s’identifier en apposant son doigt sur un lecteur biométrique. Si le système détecte un problème, les portes du sas restent fermées jusqu’à l’arrivée d’un contrôleur pour un contrôle plus poussé et une éventuelle alerte aux autorités.