Bien que la biométrie soit effectivement un atout majeur, nous ne pouvons nous permettre de laisser s’installer le « cryptage biométrique », qui signifie que nous cédons peu à peu des parties de notre vie privée.
Le FBI a récemment révisé la base nationale américaine de données ADN, et s’est aperçu qu’elle contenait des erreurs.
Même si ces erreurs ne représentent qu’une infime fraction des 13 millions de profils enregistrés, elles n’en sont pas moins significatives puisqu’elles viennent semer le doute dans la fiabilité des preuves ADN apportées notamment en court de justice lorsqu’il s’agit de relier des individus à des crimes.
Ces éléments donnent à réfléchir à ceux qui pensent que l’identification biométrique – la connexion des données morphologiques à l’identité-, que ce soit en Amérique ou en Australie, doit être l’unique réponse aux différentes questions de sécurité auxquelles sont confrontées les sociétés numériques actuelles.
En tant que qu’ancien policier et responsable informatique, j’ai pu observer à quel point on peu succomber à la tentation de rechercher, puis de compter sur une seule méthode pour résoudre un problème de sécurité complexe.
Il est facile de comprendre pourquoi la biométrie est si attrayante. En surface, elle offre la possibilité de confronter le problème d’accès basée sur l’identité une fois pour toute, qu’il s’agisse de déterminer l’accès d’un individu à un réseau informatique, un distributeur automatique ou à un pays à travers ses frontières.
Cependant, bien que l’outil biométrique soit un atout certain et fasse parti de l’avenir des solutions de sécurité, nous ne pouvons pas nous permettre le « cryptage biométrique » une situation dans laquelle nous cédons peu à peu des parties de notre vie privée.
Il est temps à présent d’en débattre pour déterminer à quoi ressemblerait un avenir biométrique acceptable. Ce n’est pas alarmant. Il est concevable que des outils puissants, simples d’utilisation et supportés par une informatique sans précédent, stockage et hyper connectivité, puissent devenir si aléatoirement et « invisiblement » déployés aussi longtemps qu’on puisse vivre dans une société dans laquelle la plupart de nos mouvements et attitudes sont autorisées, ou interdis par notre identité.
La biométrie n’est pas une nouveauté. Les peintres des cavernes identifiaient leurs œuvres avec l’empreinte de leur main.
Les marchands babyloniens utilisaient l’empreinte de leurs pouces pour confirmer leurs transactions. La photo du permis de conduire, c’est de la biométrie. De même pour la signature sur un morceau de papier. Il y a longtemps eu un avantage à connecter les caractéristiques biologiques à l’identification des individus. Les gens peuvent mentir, mais leurs corps diront toujours la vérité.
Ce qui est nouveau, cependant, c’est la facilité et l’ampleur des dispositifs biométriques d’aujourd’hui. On va déjà bien plus loin que la fiction. Le scan de l’iris qui apparaissait tellement futuriste dans les films tels que Minority Report est aujourd’hui presque dépassé alors que de nouvelles technologies biométriques émergent sans cesse.
A New York, par exemple, les développeurs ont adopté des solutions qui sont volontairement conçues pour ne pas être visibles par les personnes identifiées. Ces technologies n’utilisent pas seulement le visage d’une personne mais prennent en compte également d’autres paramètres tels que sa carrure, sa démarche et sa voix afin d’autoriser l’accès à un building. L’accès sera refusé à un inconnu dont les caractéristiques ne sont pas dans la base de données.
Les journalistes tendent à se focaliser sur le fait que la biométrie facilite la vie, mais ces dispositifs biométriques « discrets » supprime la permission individuelle de l’équation biométrique. En d’autres termes, les process d’identification qui seraient rejetés aujourd’hui pourraient devenir les règles de demain.
Combien de personnes accepteraient de présenter un permis de conduire pour récupérer leurs vêtements à la laverie ou pour commander au fast food ou encore pour répondre à l’appel en salle de classe ?
Pourtant, toutes ces activités pourraient avoir recours à la biométrie. En ce qui concerne les écoles, la biométrie a déjà été implémentée. Qui détiendrait toutes ces données biométriques ? Quelles règles seraient appliquées à leur destruction et leur utilisation ? Il est facile d’oublier ce pourquoi les bases de données centralisées sont utilisées lorsqu’elles sont entre de mauvaises mains. Mais l’histoire témoigne des abus en matière de collecte de données sur les citoyens. En tant que société, nous devons sans cesse prouver que nous ne créons pas de nouveaux mécanismes qu’un gouvernement ou toute autre entité commerciale impitoyable pourrait utiliser a des fins de discrimination ou d’oppression sur un individu en fonction de sa race, son sexe, sa religion, son obésité ou toute autre critère…
Lorsque j’étais policier, j’avais besoin de mandats pour obtenir des informations détenues par diverses organisations et autorités afin de monter mes dossiers.
Même pour obtenir des rapports des services du gouvernement, on n’avait pas carte blanche lorsqu’il s’agissait d’information sur des citoyens privés. Je ne pouvais pas simplement accéder à ce que je voulais sur un individu.
Même si cela rendait mon travail difficile, cela me rassurait car ces mesures témoignaient d’une société saine et sûre pour tous. Alors dans quelle mesure la biométrie du futur serait-elle acceptable ?
La biométrie utilisée avec d’autres formes d’identification constituerait une partie de la réponse. Cela permettrait non seulement d’empêcher les abus et d’assurer que la biométrie reste une partie consciente de la problématique de sécurité, mais également de prévenir des défauts éventuels dans la technologie biométrique elle-même.
Les approches déjà « banales » telles qu’une sécurité à deux ou trois facteurs (c’est-à-dire quelque chose que seul l’utilisateur connait, que seul l’utilisateur possède, que seul l’utilisateur est, dans laquelle chaque facteur doit être validé avant authentification, pourrait aider à définir le modèle. Un lecteur de la géométrie de la main, avec lequel un code PIN est requis en est un exemple. Ce qui est important, c’est d’avoir un cadre qui va définir ce que peut faire une technologie et ce qu’elle doit faire.
Etant donné les différentes menaces de cybersécurité auxquelles sont aujourd’hui confrontés les gouvernements, les organisations et les individus, et la santé à long terme de notre économie numérique et notre société, un tel débat est plus que jamais urgent. Il est nécessaire de définir ce que nous voulons vraiment faire avec la biométrie.
Neil Campbell est un ancien agent de police fédérale Australien spécialisé dans le cybercrime, et actuellement directeur des solutions à Dimension Data.
Mastercard intègre la biométrie à ses cartes bancaires pour sécuriser les paiements sans contact
BiométrieD’ici 2015, une toute nouvelle carte de paiement sans contact va voir le jour. Le plus ? L’intégration d’un capteur biométrique afin de permettre une transaction rapide et en toute sécurité. Cette avancée est possible grâce au partenariat de MasterCard et Zwipe, d’où le nom de la carte, la Zwipe MasterCard. Cette combinaison entre le système de puce NFC et la biométrie avec sa rapidité, sa simplicité, sa sécurité donne la possibilité de régler tous types de montant à la différence des simples cartes de paiement équipés seulement de la puce NFC qui n’autorise que les petits montants.
La banque Barclays finalise l’intégration de la biométrie pour minimiser les fraudes bancaires
BiométrieA la vue de l’augmentation continue des fraudes et incidents de paiement en ligne ou encore des violations d’accès à nos espaces bancaires théoriquement sécurisés, Barclays finalise le développement et la stratégie de déploiement de son dispositif de contrôle d’accès logique biométrique.
En effet, Barclays a mis au point une passerelle avec ses services en ligne permettant l’authentification de leurs clients via un lecteur biométrique analysant le réseau veineux du doigt. Une technologie très intéressante pour ce type d’accès puisque l’analyse ne peut se faire qu’à partir d’un corps humain vivant.
Qu’en est-il des organes de contrôle tels que la CNIL à ce sujet. Barclays a bien pris en compte les objections que ces organismes pouvaient lui apporter. En effet aucune donnée biométrique ne sera transmises sur les réseaux (internet, etc…), ces données seront stockées initialement dans les lecteurs grâce à une puce sécurisée.
Des questions restent cependant en suspens :
Quand et comment l’enrôlement du client va-t-il avoir lieu ?
Quels vont être le/les canaux de distribution, d’installation, le suivi et l’assistance des clients ?
De nombreuses inconnues demeurent encore quant avant la mise en service de cette authentification biométrique par les clients de la banque d’autant plus que la tendance est actuellement à l’utilisation des mobiles et divers tablettes pour se connecter à notre banque, effectuer des opérations et même réaliser nos achats sur internet.
Espérons que Barclays ai anticipé ce phénomène afin que leur projet ne finisse pas mort né.
Lecteur biométrique Barclays
Apple, Samsung devraient faire quadrupler la croissance du marché des capteurs biométriques d’ici 2020.
BiométrieL’intégration de capteurs biométriques dans les smartphones et les tablettes des grandes firmes telles que Apple et Samsung conduiront à multiplier par quatre le marché pour atteindre plus de 1.7 milliards de dollars d’ici 2020, selon un rapport de la société IHS. Dans son rapport « Capteurs biométriques– Portables et Tablettes 2014 », IHS prévoit une augmentation des ventes de capteurs biométriques, sans compter Apple, sur le marché des terminaux de paiement mobile. IHS affirme également que l’Asie, et plus particulièrement la Chine, sera un terrain propice à la production des capteurs biométriques.
« Les capteurs biométriques arrivent en force et nous prévoyons que les expéditions de tablettes et ordinateurs portable équipés de capteurs biométriques atteindront 1.4 milliards d’unités d’ici 2020 » affirme Marwan Boustany, analyste sénior à IHS Technology pour MEMS et capteurs. « C’est plus de 4 fois les 317 millions de pièces sensées être expédiées d’ici la fin de 2014 »
IHS évoque un consensus autour des portables, tablettes et autre producteurs d’équipement dont les capteurs d’empreinte sont simples d’utilisation, et on devrait également les retrouver dans l’univers des Smartphones.
Les premiers portables équipés de capteurs biométriques sont apparus il y a 10 ans au Japon. Et comme pour les accéléromètres et les gyroscopes en 2007 et 2010, le marché a fait un bond lorsque Apple a ajouté ce capteur à ses Iphone et plus tard à l’Ipad. Samsung, Huawei et d’autres fabricants ont rapidement suivi et résultat aujourd’hui, le marché explose.
IHS prévoit que les revenus générés par le capteur biométrique seront supérieurs à ceux générés par le capteur de mouvement des portales et tablettes d’ici 2020.
Alors que les capteurs biométriques digitaux sont actuellement en cours de développement chez de nombreuses entreprises ayant l’expérience du digital, parmi lesquels le fournisseur actuel de Samsung, Synaptics, IHS affirme que cette solution pourrait « compromettre certaines perspectives d’ergonomie et lancer des défis de performance »
Le défi de Samsung est de trouver un petit capteur rectangulaire pour son bouton « home ». Voilà un produit que les entreprises telles que Fingerprint Cards AB avec son tout dernier produit, le FPC1150 et IDEX pourrait fournir à Samsung, explique IHS.
Marwan Boustany, auteur du rapport et analyste Sénior pour MEMS et capteurs pour mobiles, précise à Planet Biometrics, qu’il y a de nombreuses raisons au fait que la croissance dans le marché des capteurs biométriques ai mis du temps à s’amorcer.
« Jusqu’à présent, les ordinateurs portables étaient équipés de capteurs de faible performance, c’est la raison pour laquelle la plupart des gens ne l’utilisait pas ». Ils ont ainsi été progressivement retirés. De nombreux portables intégraient un capteur Fujitsu de 2003 à aujourd’hui. Motorola a introduit un capteur dans l’Artrix en 2010 mais l’a retiré en 2001 à cause de sa faible performance/fiabilité et son coût.
Boustany précise que « les capteurs du type digital pour portables (comme les IPhone 5S, 6, 6+, Huawei Ascend Mate 7), sont une raison clé de l’intérêt grandissant pour les capteurs biométriques puisqu’ils les ont rendus plus facilement utilisables ».
« Avec des cas d’utilisation limités, une faible performance (généralement) et un faible volume, le prix des capteurs biométriques aura été très significativement supérieur au prix actuel avec des volumes plus importants. Cet ensemble de faits signifie que peu de fabricants veulent payer pour s’offrir ces capteurs »
Voilà qui devrait familiariser et sensibiliser le monde des particuliers à l’utilisation quotidienne de la biométrie.
La biométrie empiète-t-elle trop sur notre vie privée
BiométrieBien que la biométrie soit effectivement un atout majeur, nous ne pouvons nous permettre de laisser s’installer le « cryptage biométrique », qui signifie que nous cédons peu à peu des parties de notre vie privée.
Le FBI a récemment révisé la base nationale américaine de données ADN, et s’est aperçu qu’elle contenait des erreurs.
Même si ces erreurs ne représentent qu’une infime fraction des 13 millions de profils enregistrés, elles n’en sont pas moins significatives puisqu’elles viennent semer le doute dans la fiabilité des preuves ADN apportées notamment en court de justice lorsqu’il s’agit de relier des individus à des crimes.
Ces éléments donnent à réfléchir à ceux qui pensent que l’identification biométrique – la connexion des données morphologiques à l’identité-, que ce soit en Amérique ou en Australie, doit être l’unique réponse aux différentes questions de sécurité auxquelles sont confrontées les sociétés numériques actuelles.
En tant que qu’ancien policier et responsable informatique, j’ai pu observer à quel point on peu succomber à la tentation de rechercher, puis de compter sur une seule méthode pour résoudre un problème de sécurité complexe.
Il est facile de comprendre pourquoi la biométrie est si attrayante. En surface, elle offre la possibilité de confronter le problème d’accès basée sur l’identité une fois pour toute, qu’il s’agisse de déterminer l’accès d’un individu à un réseau informatique, un distributeur automatique ou à un pays à travers ses frontières.
Cependant, bien que l’outil biométrique soit un atout certain et fasse parti de l’avenir des solutions de sécurité, nous ne pouvons pas nous permettre le « cryptage biométrique » une situation dans laquelle nous cédons peu à peu des parties de notre vie privée.
Il est temps à présent d’en débattre pour déterminer à quoi ressemblerait un avenir biométrique acceptable. Ce n’est pas alarmant. Il est concevable que des outils puissants, simples d’utilisation et supportés par une informatique sans précédent, stockage et hyper connectivité, puissent devenir si aléatoirement et « invisiblement » déployés aussi longtemps qu’on puisse vivre dans une société dans laquelle la plupart de nos mouvements et attitudes sont autorisées, ou interdis par notre identité.
La biométrie n’est pas une nouveauté. Les peintres des cavernes identifiaient leurs œuvres avec l’empreinte de leur main.
Les marchands babyloniens utilisaient l’empreinte de leurs pouces pour confirmer leurs transactions. La photo du permis de conduire, c’est de la biométrie. De même pour la signature sur un morceau de papier. Il y a longtemps eu un avantage à connecter les caractéristiques biologiques à l’identification des individus. Les gens peuvent mentir, mais leurs corps diront toujours la vérité.
Ce qui est nouveau, cependant, c’est la facilité et l’ampleur des dispositifs biométriques d’aujourd’hui. On va déjà bien plus loin que la fiction. Le scan de l’iris qui apparaissait tellement futuriste dans les films tels que Minority Report est aujourd’hui presque dépassé alors que de nouvelles technologies biométriques émergent sans cesse.
A New York, par exemple, les développeurs ont adopté des solutions qui sont volontairement conçues pour ne pas être visibles par les personnes identifiées. Ces technologies n’utilisent pas seulement le visage d’une personne mais prennent en compte également d’autres paramètres tels que sa carrure, sa démarche et sa voix afin d’autoriser l’accès à un building. L’accès sera refusé à un inconnu dont les caractéristiques ne sont pas dans la base de données.
Les journalistes tendent à se focaliser sur le fait que la biométrie facilite la vie, mais ces dispositifs biométriques « discrets » supprime la permission individuelle de l’équation biométrique. En d’autres termes, les process d’identification qui seraient rejetés aujourd’hui pourraient devenir les règles de demain.
Combien de personnes accepteraient de présenter un permis de conduire pour récupérer leurs vêtements à la laverie ou pour commander au fast food ou encore pour répondre à l’appel en salle de classe ?
Pourtant, toutes ces activités pourraient avoir recours à la biométrie. En ce qui concerne les écoles, la biométrie a déjà été implémentée. Qui détiendrait toutes ces données biométriques ? Quelles règles seraient appliquées à leur destruction et leur utilisation ? Il est facile d’oublier ce pourquoi les bases de données centralisées sont utilisées lorsqu’elles sont entre de mauvaises mains. Mais l’histoire témoigne des abus en matière de collecte de données sur les citoyens. En tant que société, nous devons sans cesse prouver que nous ne créons pas de nouveaux mécanismes qu’un gouvernement ou toute autre entité commerciale impitoyable pourrait utiliser a des fins de discrimination ou d’oppression sur un individu en fonction de sa race, son sexe, sa religion, son obésité ou toute autre critère…
Lorsque j’étais policier, j’avais besoin de mandats pour obtenir des informations détenues par diverses organisations et autorités afin de monter mes dossiers.
Même pour obtenir des rapports des services du gouvernement, on n’avait pas carte blanche lorsqu’il s’agissait d’information sur des citoyens privés. Je ne pouvais pas simplement accéder à ce que je voulais sur un individu.
Même si cela rendait mon travail difficile, cela me rassurait car ces mesures témoignaient d’une société saine et sûre pour tous. Alors dans quelle mesure la biométrie du futur serait-elle acceptable ?
La biométrie utilisée avec d’autres formes d’identification constituerait une partie de la réponse. Cela permettrait non seulement d’empêcher les abus et d’assurer que la biométrie reste une partie consciente de la problématique de sécurité, mais également de prévenir des défauts éventuels dans la technologie biométrique elle-même.
Les approches déjà « banales » telles qu’une sécurité à deux ou trois facteurs (c’est-à-dire quelque chose que seul l’utilisateur connait, que seul l’utilisateur possède, que seul l’utilisateur est, dans laquelle chaque facteur doit être validé avant authentification, pourrait aider à définir le modèle. Un lecteur de la géométrie de la main, avec lequel un code PIN est requis en est un exemple. Ce qui est important, c’est d’avoir un cadre qui va définir ce que peut faire une technologie et ce qu’elle doit faire.
Etant donné les différentes menaces de cybersécurité auxquelles sont aujourd’hui confrontés les gouvernements, les organisations et les individus, et la santé à long terme de notre économie numérique et notre société, un tel débat est plus que jamais urgent. Il est nécessaire de définir ce que nous voulons vraiment faire avec la biométrie.
Neil Campbell est un ancien agent de police fédérale Australien spécialisé dans le cybercrime, et actuellement directeur des solutions à Dimension Data.
Quand la biométrie Idemia (ex.Safran Morpho) intègre la « Cuidad », le centre d’entraînement du Real Madrid…
BiométrieLuxe ou côté pratique ? Beaucoup répondront les deux !
Le Real Madrid CF a équipé les chambres de son centre d’entraînement de lecteurs biométriques MorphoAccess J Series pour accueillir ses stars.
A l’image de Tony Kroos ou récemment Javier Hernandez « Chicharito », il semblerait que le Real Madrid ai souhaité renforcer son grand standing avec l’acquisition de ces systèmes biométriques haut de gamme.
Toutes les chambres du centre en sont équipées. L’accès est alors hautement sécurisé et restreint au seul joueur durant la période des tests d’entrée auxquels il est soumis (visite médicale, visite des infrastructures…).
Au-delà du côté standing, l’accès biométrique apporte également sécurité et praticité puisque le joueur ne s’encombre pas de clés ou badges d’accès….
Source : www.RealMadrid.com
Photos : Victor Carretero