Dernièrement, Morpho, leader mondial de la sécurité biométrique, avait présenté la MorphoTablet, son bijou de technologie qui avait fait forte impression. Aujourd’hui, c’est une autre innovation qu’a lancé Morpho : Le MorphoWave, le premier terminal de contrôle d’accès biométrique à empreinte digitale sans contact qui a la capacité d’identifier quatre empreintes digitales à la volée, d’un […]
Les résultats des derniers tests du NIST (National Institute of Standards and Technology) sont tombés concernant la vérification d’identité 1-1 et c’est une nouvelle fois Morpho, filiale du groupe Safran, qui se place sur la plus haute marche du podium avec sa technologie d’identification des empreintes digitales qui a atteint le niveau de précision le plus haut. Morpho confirme ainsi que sa place de numéro 1 sur le marché de la biométrie n’est pas usurpée.
Le 18 Mars 2015, le NIST a divulgué les évaluations PFT II (Proprietary Fingerprint Template) qui mesure la performance du système permettant de comparer les empreintes digitales selon le mode de vérification « 1-1 ». Plus concrètement, on prend deux empreintes que l’on compare pour confirmer qu’elles appartiennent bien à la même personne. L’un des tests effectués revient à autoriser l’accès ou non à une zone sécurisée suite au scan d’un seul doigt comme peut le permettre un lecteur biométrique. Pour se faire, l’empreinte est enregistrée dans un fichier pour les personnes qui sont autorisées à accéder à la zone sécurisée, puis au moment du scan du doigt, l’empreinte est comparée à celle enregistrée dans le fichier.
Il faut bien prendre en considération que les tests effectués pour l’évaluation PFT II sont les plus rigoureux d’aujourd’hui. La première phase se résume à une simple comparaison des pouces et des index alors que la deuxième phase permet de comparer un spectre beaucoup large avec un évaluation des pouces, des index et des majeurs. Autre élément important, trois types d’impressions sont réalisées à savoir : empreintes à plat/à plat, à plat/roulées, empreintes roulées/roulées et ceux dans quatre tailles différentes.
Au final, ce sont 32 tests effectués pour cette évaluation, la précision atteinte par Morpho, via sa filiale américaine MorphoTrak, a été de 17% supérieure par rapport à son concurrent le plus proche.
Aux vues des résultats, on comprend mieux pourquoi les forces de l’ordre comme le FBI aux Etats-Unis et bien d’autres agences gouvernementales ont choisi de faire confance aux technologies Idemia (ex.Safran Morpho).
Safran et plus précisément sa filiale Morpho, leader sur le marché de la sécurité, se sont associés avec l’équipementier automobile Valeo afin d’intégrer aux voitures la reconnaissance faciale pour ainsi personnaliser le véhicule à chaque conducteur. Pour rappel, le français Safran est spécialisé dans la défense, l’aéronautique, la sécurité alors que Valeo est un équipementier qui fournit une grande partie des constructeurs automobiles mondiaux.
Ce vendredi 27 Mars 2015, Safran a diffusé les premiers résultats stratégiques du partenariat signé en Septembre 2013 entre les deux entreprises avec notamment l’intégration de la biométrie de par la reconnaissance du visage mise au point par Morpho. Cette filiale du groupe Safran bénéficie de produits de très haute performance et notamment de lecteurs biométriques équipant des lieux qui se doivent d’avoir le meilleur matériel pour une sécurité optimale comme des gouvernements, des administrations en charge de l’application de la loi et contrôle aux frontières, ou encore des entreprises qui souhaitent sécuriser leur site de manière efficace.
En ce qui concerne le partenariat, l’objectif est de réussir à mettre en place la reconnaissance du visage dans l’habitacle même du véhicule. Cette intégration n’a pas forcément comme but premier de contrôler l’accès et ainsi s’assurer que le conducteur est bien le propriétaire de la voiture. Au delà de ça, la biométrie du visage permettrait au véhicule de s’adapter à chaque conducteur, c’est à dire que la voiture reconnaîtrait la personne au volant et ajusterait par conséquent toutes ses préférences personnelles comme la position du siège et du volant, le réglage des rétroviseurs, l’autoradio…Ce genre de procédé a été testé auparavant par l’équipementier KeyLemon qui avait créé un prototype composé de trois caméras : une qui fixait la route, une autre sur le visage du conducteur et une dernière sur la main droite. A partir de la, on pouvait analyser l’attitude générale du conducteur, constater si il était attentif et l’avertir en cas de danger proche par exemple.
Safran a également présenté l’utilisation de sa reconnaissance du visage pour authentifier un paiement et aussi le Morpho Argus qui permet d’identifier de manière instantanée une personne sur une vidéo.
Gagner en confort, en temps, en sécurité, tels sont les éléments de plus en plus recherchés par nos administrations ainsi que par nos institutions financières. Le but étant également de rendre les démarches beaucoup plus rapides et par la même occasion, progresser en efficacité. Dans cette optique, une banque britannique teste actuellement sur ses clients une toute nouvelle méthode d’identification, il s’agit de la biométrie. Le principe est simple, le client pourra accéder à son compte non pas grâce à un mot de passe mais grâce à la mesure des battements de son cœur.
Pour ce faire, les clients portent autour de leur poignet un bracelet qui va mesurer leur battements de cœur pour permettre de consulter à distance leurs comptes bancaires. Cette banque n’est autre que Halifax, une filiale de Lloyds Banking Grip, et elle annonce dans un communiqué que le bracelet utilisé lors du test sera un bracelet de la société spécialisée dans cette technologie, Nymi. Cette firme canadienne a mis au point un bracelet qui permet d’authentifier son porteur à l’aide d’un capteur électrocardiogramme mesurant les signaux électriques du cœur. Le plus de l’électrocardiogramme par rapport aux autres mesures biométriques que sont l’iris ou l’empreinte digitale est qu’il s’agit d’un « signal vivant du corps » ce qui complique un peu plus la possibilité de falsification.
Même si cette initiative n’est qu’à la phase de projet, de test, force est de constater que la mise en place de nouvelles technologies d’authentification est un sujet récurrent notamment auprès des banques. Preuve en est, les réseaux du groupe Royal Bank of Scotland ont lancé leur application mobile qui se débloque uniquement grâce au lecteur d’empreinte intégré sur l’iPhone.
Microsoft, la multinationale américaine fondée par Bill Gates et Paul Allen, va sortir le nouveau Windows 10 d’ici la fin de l’été 2015 selon toute vraisemblance. A ce titre, le géant américain va apporter différents changements par rapport aux versions précédentes. Un changement fondamental : l’intégration de la biométrie pour son futur standard d’authentification FIDO 2.0.
S’identifier grâce à son empreinte digitale ? Au son de sa voix ? Par un scan de la rétine ? Tant de possibilités qui seront offertes pour les nouveaux possesseurs de Windows 10 comme un moyen de s’authentifier avec le nouveau support standard FIDO 2.0 (Faster IDentity Online). L’avantage de cette technologie réside dans le niveau de sécurité optimale qu’elle présente, grâce à une utilisation combinée de la biométrie et du chiffrement asymétrique, tout en permettant aux utilisateurs de se simplifier et de diminuer toutes les procédures d’authentification que l’on peut trouver jusqu’à ce jour.
A partir du moment où une personne sera sur un poste équipé de Windows 10, elle aura moyen d’accéder en ligne à différents services sans avoir à composer un mot de passe et ce, avec un simple lecteur d’empreinte digitale, de reconnaissance vocale ou encore faciale.
D’un point de vue technique, FIDO va utiliser l’empreinte pour fabriquer deux clés : une clé privée et une clé publique dont la combinaison permettra l’authentification. Pour rassurer les plus sceptiques et répondre aux principes fondamentaux de la CNIL, l’empreinte et la clé privée ne sortiront jamais du terminal, seule la clé publique sera communiquée aux serveurs du service en ligne. Par ailleurs, le mot de passe pourra toujours être utilisé comme une solution alternative d’authentification puisque FIDO le permettra notamment pour les services sensibles.
Claviers et souris biométriques, capteur biométrique sur le touchpad de l’ordinateur portable, applications mobiles, tout ce qui touche à l’informatique ou à la téléphonie croise aujourd’hui de plus en plus le chemin du lecteur biométrique, que le projet soit immédiat ou futuriste.