Pour voyager dans le monde entier, passer les frontières sans encombre, rien ne peut remplacer le passeport devenu quasiment obligatoire si l’on veut changer de pays. Le passeport est aujourd’hui biométrique mais dans le futur peut-être pourrait-on ne plus avoir besoin de ce support papier pour laisser place uniquement à la biométrie ? C’est ce que l’on peut penser au regard des futurs tests que vont réaliser l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
En effet, ces deux pays de la zone océanique ont le projet de mettre en place un passeport dématérialisé, dans le Cloud. Ainsi, les habitants des deux pays pourront se déplacer de l’un à l’autre sans la nécessité d’avoir un passeport physique car leur identité sera vérifiée grâce à la biométrie. Force est de constater qu’il est toujours embêtant d’avoir sur soi ce document, il ne faut pas l’oublier, il y a la crainte de le perdre ou de se le faire dérober, il faut souvent faire la queue aux postes-frontières des aéroports alors que l’identification biométrique permettrait de résoudre ces problèmes et d’accélérer le traitement des données d’identification.
En 2012, la société française Morpho, leader sur le marché de la sécurité biométrique et filiale du groupe Safran, a mis en place dans les aéroports de Paris et Marseille notamment des SAS appelés PARAFE (Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures) permettant aux voyageurs de passer plus rapidement aux frontières en deux étapes : présenter son passeport biométrique à une borne à l’extérieur du SAS puis à l’intérieur en posant son doigt sur un capteur biométrique.
Dernièrement, le Silicon Angle rapporte que l’Australie et la Nouvelle Zélande vont procéder à des essais pour l’instauration d’un « passeport cloud » où l’identification biométrique suffirait et remplacerait le passeport traditionnel. Si les tests s’avèrent concluants, nous pourrons assister par la suite à une généralisation du procédé sur l’ensemble du globe si toutefois les Etats trouvent un terrain d’entente sur des protocoles communs.